2013.12.09 | baroque

huile et collage sur toile - 46x38 cm 2005
(partitions anciennes, carton et peinture or)

© laurence caron

Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart,
le silence qui lui succède est encore de lui.
Sacha Guitry

Je ne sais jamais à l'issue de quel spectacle mes plus grandes émotions naissent,
est-ce en assistant à un ballet ou à un opéra ?
Chronologiquement, cela remonte à l’époque où je découvrais mon père sur scène.
Enfant, là j’en prenais plein les yeux, le cœur, la tête,
tout explosait avec en prime une trouille au ventre épouvantable.
Ma vie est en quête perpétuelle de ces émotions,
elles doivent me rassurer.
Le problème est que j’ai tendance à les « provoquer »,
comme si l’angoisse était un moteur absolu pour faire naître « l’éblouissement ».
La sérénité c’est peut-être accepter cet état, encore faut-il veiller à ne pas trop le nourrir …
« C’est toujours pareil (dixit ma fille) " tout est une histoire d’acceptation. L.Caron

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